mardi 30 janvier 2007

Hérouxville se dote d'un code de conduite

Le 27 janvier 2007 - 15:13
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Hérouxville se dote d'un code de conduite AgenceNews
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La petite municipalité de Hérouxville, située près de Grand-Mère, en Mauricie, a décidé de s'attaquer aux accommodements raisonnables. Un code de conduite a été adopté jeudi dernier par le maire et les six conseillers. On peut y lire que les hommes et les femmes ont la même valeur. Le code qui a été rédigé par un des conseillers, André Drouin comporte un code de conduite de cinq pages destiné aux immigrants, qui définit les comportements que la municipalité juge acceptables. Le document est appuyé par le maire et l'ensemble du conseil municipal. Les normes de Hérouxville stipulent aux éventuels immigrants que les Québécois ont l'habitude de faire des sapins de Noël, qu'ils se font soigner indifféremment par des hommes ou des femmes, que les viandes de porc et de boeuf se côtoient sur l'étal du boucher et que les garçons et les filles se baignent ensemble dans la même piscine. Le code affirme aussi qu'à Hérouxville, le port du kirpan ne sera pas accepté dans les écoles, ni l'aménagement de locaux de prière. Le document se prononce sur le fait de se voiler le visage. Hérouxville impose comme norme de se montrer à visage découvert en tout temps dans les lieux publics. « La seule exemption possible à cette règle se produit à l'Halloween », nous informe-t-on. Le conseil municipal est bien conscient que le code de conduite dont il est l'instigateur n'a aucune valeur juridique. André Drouin affirme qu'on veut plutôt l'utiliser pour lancer le débat, et pour pouvoir dire noir sur blanc aux immigrants comment ils doivent s'attendre à vivre s'ils choisissent Hérouxville. Jusqu'à maintenant, la municipalité ne compte aucun immigrant parmi ses résidants.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Pendant que l’histoire d’Hérouxville s’éteint tout doucement, un autre récit qui frôle la fiction se passe à des années lumière du Québec. Tel un fait divers, racontée en quelques lignes dans un coin de page d’un quotidien montréalais, un conte arabe qui sera relégué aux oubliettes en moins de temps qu’il en faut pour crier "AU SECOURS !" L’horreur, digne des films hollywoodiens implique non seulement des criminels, mais aussi des juges de la ville d’Al Qatif en bordure du golfe Arabo-Persique qui regroupe un peu moins de 100,000 habitants.

Le texte n’est pas mis en évidence pour pointer du doigt les musulmans, ni les arabes du monde. Il dénonce une mentalité qui existe et qui est susceptible à tout moment de se retrouver à l’intérieur de nos frontières grandes ouvertes. Une histoire qui exprime une ligne de pensée totalement opposée à la nôtre dans un même espace temps.

90 coups de fouet après avoir été violée

Journal de Montréal 6 mars 2007

RYAD | (AFP)

Une Saoudienne, kidnappée, violée par un gang et battue par son frère, a été condamnée à 90 coups de fouet pour avoir rencontré un homme dont elle n’était pas parente, rapportait hier un quotidien.

Dans une entrevue à la Saudi Gazette, la jeune femme âgée de 19 ans, a déclaré avoir été victime de chantage il y a un an, de la part d’un homme qui voulait la rencontrer sous peine de quoi il raconterait à sa famille qu’ils avaient une relation hors-mariage, ce qui est illégal dans ce royaume ultra-conservateur.

De 10 mois à cinq ans

Après avoir quitté en voiture un centre commercial où ils s’étaient retrouvés, l’homme et la femme ont été enlevés par plusieurs hommes armés de couteaux. Ils les ont conduits dans une ferme où la femme a été violée 14 fois par ses ravisseurs. Cinq hommes ont été arrêtés pour le viol et ont été condamnés à des peines de prison allant de 10 mois à cinq ans.

Mais les juges de ville de Qatif ont également décidé de condamner la femme, dont le nom n’est pas révélé, et l’homme à des coups de fouet pour s’être retrouvés seuls dans une voiture. Une femme et un homme non-mariés ou n’ayant pas de liens de parenté ne peuvent communiquer en public.